Deux conférences se sont succédé au pavillon Esprit Panaf. Aminata Sow Fall, doyenne des écrivaines sénégalaises a exposé thèse et antithèse à propos d’une éventuelle rupture littéraire entre le conte et le roman.
Deux démarches distinctes qui, selon l’auteur se complètent pour créer de nouvelles formes d’écriture. Aminata a mis en évidence les langues de réflexion et les langues d’écriture.
Un retour à la pensée originelle, pensée première dans sa propre langue ; sa langue maternelle. Héritage culturel et identitaire incontesté.
La communication d’Aminata a été suivie par la conférence signée Benaouda Lebdai, modéré par Abdelwahab Bedjaoui, tous deux professeurs des universités.
Benaouda Lebdai, spécialiste en littératures africaines est revenu sur la littérature postcoloniale et les spécificités géopolitiques dans les thèmes soulevés par chaque auteur.
Ce cinquantenaire des indépendances, selon le professeur est un prélude à de nouvelles pensées dont la trame demeure et demeurera le produit de la mémoire de chacun.
Narriman-Zehor Sadouni
Esprit Panaf SILA 2011 |