Invite d'honneur le liban sila 2011  
 
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INVITE D'HONNEUR SILA 2011
invite d'honneur sila 2011

Invité d'honneur du 16 ème SILA : LE LIBAN

Avec le Liban comme invité d’honneur, la 16e édition du Salon international d’Alger (Sila) met en scène une des littératures les plus remarquables du monde arabe. Certains de ses auteurs bénéficient d’une notoriété internationale parfois ancienne. C’est le cas de Faris Chidyak (1804-1887), à la fois écrivain, linguiste, journaliste et traducteur considéré comme un pionnier de la littérature arabe moderne. C’est aussi le cas de Gibran Khalil Gibran (1883-1931) dont les oeuvres font partie des fleurons mondiaux. On peut citer également, parmi d’autres encore, le nom de Boutros El Boustani (1819-1883) qui confirme l’origine des Lettres libanaises au XIXe siècle.

La richesse linguistique du Liban, la multiplicité de ses sources culturelles, l’attrait pour le savoir dans toutes les composantes de sa société ont, très tôt, contribué à l’essor littéraire et éditorial de ce pays qui fut d’ailleurs le premier du monde arabe à maîtriser l’imprimerie à partir du XVIIe siècle.

L’essor de l’édition et des publications a contribué à établir Beyrouth comme un pôle intellectuel pour les auteurs arabes qui ne pouvaient publier dans leurs pays, faute de moyens de publication ou de liberté d’expression.

Par ailleurs, le Liban, pays d’émigration sur de nombreuses générations, a essaimé ses ressortissants sur les cinq continents. Cette mise en contact avec les aires culturelles les plus diverses au monde a donné naissance à une littérature de diaspora qui compte de grandes plumes organisées dans plusieurs cercles littéraires dont la célèbre Rabita El Qalamiya. L’exil et les épreuves historiques subis par le Liban constituent un immense réservoir thématique pour la littératue libanaise. Aujourd’hui, cette littérature se présente comme une des plus dynamiques du monde arabe, avec l’apparition d’une nouvelle génération d’auteurs tournés vers des expressions modernes et traitant souvent en même temps de l’histoire, de l’actualité et du quotidien. Ces auteurs, parmi lesquels les femmes tiennent une place appréciable, vivifient les usages littéraires de la langue arabe avec une audace dans le contenu et la forme qui rayonne sur d’autres littératures.

Les lecteurs algériens, qui connaissent et apprécient cette littérature, sauront sans nul doute profiter de cette occasion de rencontre avec les écrivains et les professionnels du pays du Cèdre.



MOT DU MINISTRE DE LA CULTURE LIBANAIS
16 SILA
Le fruit de l’interact ion culturelle

M. KABI LEON MINISTRE DE LA CULTURE LIBANAIS
Si l’Occident repose sur l’idée de la grandeur et de l’éternité, le monde arabe, lui, spécifiquement, repose sur l’idée de l’amour-propre. En lui se sédimentent les facteurs des us et coutumes, de la magie et de l’étrange, du romantisme et de la diversité culturelle et confessionnelle. Cela signifie que notre regard, nous autres Orientaux, est unique dans notre façon de mesurer notre raison avec nos coeurs pour que nos actes et nos faits soient le produit de notre volonté et non le fait d’autrui et de leur volonté.

C’est dans ce sens qu’apparaissent les points communs entre le Liban et l’Algérie, laissant sourdre la liberté d’eux-mêmes et l’indépendance de leurs idées, réalisant, ainsi, une conscience et une volonté que ne peut soumettre ni autorité ni tyrannie, quelle qu’elle soit.

Il peut arriver que les intérêts des autres sur notre terre soient plus forts que notre mobilisation pour nos affaires et nos tracas, mais les deux pays ont tous deux pris les armes pour arracher leurs droits et mériter le sentiment de plénitude et le pouvoir de rêver et de changer vers le meilleur.

Pour ces raisons, l’Algérie a payé le tribut de un million et demi million de chahids pour faire face à l’injustice et à l’occupation et, pour ces mêmes raisons, les Libanais ont payé des tributs faramineux durant la guerre du Liban pour triompher de la plus terrible des machines de mort et de destruction en Orient face à l’occupation israélienne. C’est ainsi qu’advint la libération du Sud-Liban en 2000 et fut avorté le projet partitionniste en 2006.

Plus importante que tout cela, la préservation de notre rêve, à travers la communion culturelle et intellectuelle permanente entre le Liban et l’Algérie, entre l’Orient et l’Occident arabes que sépare la mer des grands rêves.

Cette Méditerranée qui a réuni autour de son bassin différentes et nombreuses civilisations a eu pour conséquence la création de cultures diverses qui ont ancré l’idée de la non-négation de l’autre, à l’exclusion de ceux qui convoitent nos droits et notre terre et qui voudraient nous en exclure.

N’est-il pas vrai que Cadmos a navigué sur une épave depuis la plage de J’bayel pour apprendre l’alphabet à l’Europe ? Ce qui, à vrai dire, fait du Liban le premier pays à exporter l’alphabet dans le monde.
Ceci me rappelle, frères algériens, ceux qui nous apprennent aujourd’hui les principes de liberté et de démocratie !!

Quoi qu’il en soit, l’Histoire est préservée par la raison qui se manifeste dans le livre arabe et dans votre honorable Salon, dont je suis fier que le Liban y soit l’invité d’honneur, et ne puis que remercier l’Etat algérien frère de nous avoir invités, tout en souhaitant que votre Salon soit un espace de communion et d’interaction spirituelle et intellectuelle
et le fruit d’une attraction permanente de tous nos frères arabes, et de consolidation de l’importance du livre en un siècle des noms et des lumières éclairs.

Car seule la lettre arrive à se graver sur la roche du savoir qu’est le cerveau, et c’est sur elle que s’érige l’avenir, sachant que nos intérêts résident dans la préservation des aptitudes de nos deux peuples au rêve, au progrès et à la prospérité vers un monde qui aspire à la liberté et à la créativité…


M. KABI LEON

LES AUTEURS
16 SILA
Mohammed ABU SAMRA
Né en 1953 à Chabaa, petit village isolé du Sud-Liban, Mohammed Abu Samra s’installe en 1962 dans la banlieue de Beyrouth. Ses études terminées en 1977, il entame une carrière dans la presse culturelle, tout en continuant à assumer sa fonction d’enseignant. En 1984, il obtient son «diplôme» en sociologie culturelle sur une thèse ayant pour thème «L’influence des deux frères Rahbani et Feyrouz sur le quotidien des Libanais». Une année plus tard, il fuit la guerre civile pour Lyon. En France, il écrit son premier roman, Pauline et ses Spectres, paru en 1990 à Beyrouth, suivi de trois ouvrages : Ar-rajul es-sabiq (L’homme précédent), Dar Al Jadid, 1995 ; Sukkan essour (Les habitants du mur), En-Nahar, 2003 ; Casablanca- Beyrouth- Kurdistan, 2004. Il a également publié une enquête, en français, sur l’invasion du Sud-Liban par Israël en 1982 dans La Revue des études palestiniennes. Il est aussi auteur d’une étude sur Assy Rahbani (1923-1986), l’un des plus grands compositeurs et paroliers libanais.
Mohammed ABU SAMRA
 
Youmna AL AYD
Auteure et critique libanaise, Youmna Al Ayd obtient son doctorat à l’Université de la Sorbonne (Paris) en 1977. Elle devient professeure à la Faculté des lettres, département de langue arabe, de l’Université libanaise jusqu’à 1999. En 1996, elle travaille comme professeure visiteuse à la Sorbonne. Entre 1985 et 1999, elle est professeure visiteuse et maître de conférences dans divers universités et centres de recherche du monde arabe, comme à Sanaa ou à Tunis. Elle reçoit le prix de la Fondation Al Awis de 1992-1993 pour ses travaux dans le domaine de la recherche et de la critique littéraires et adhère comme membre actif ou conseillère à plusieurs instituts et revues littéraires arabes. Ses ouvrages traitent divers thèmes dont le dernier, paru chez Dar Al Adab à Beyrouth, analyse les concepts de la critique et la mutation de la culture arabe. Son premier essai sur la critique, Amin Rihany, grand voyageur arabe, publié par Dar Al Hikma à Beyrouth, remonte à 1970.
Youmna AL AYD
 
Rashid AL DAIF
Romancier et poète libanais, les oeuvres de Rashid Al Daïf sont traduites dans neuf langues universelles. Il se distingue, comme l’écrit la critique irakienne Fatima Al Muhsein, par «son style sarcastique et sa tendance à tout ironiser, y compris par sa façon de narrer, en faisant notamment sauter les barrières de langue entre lui et le lecteur, et aussi par la manière avec laquelle il traite ses sujets ou décrit une situation particulièrement gênante. Tous ses romans, y compris ceux évoquant la guerre, appréhendent les événements sous cet aspect de comédie (…)» Ses oeuvres : Hin halla essayf ‘ala erraçif (Lorsque l’été arrive sur le quai), poèmes, 1979 ; La chay yafuq al-wasf (Rien d’indescriptible), poèmes, 1980 ; Unsi yalhu ma’a Rita. Kitab li-l’balighin (En compagnie de Rita. Livre pour adulte), 1983 ; Al Mustabbid (Le despote), roman, 1983 ; Fusha mustahdafa bayn an-nu’as wa an-nawm (Pause ciblée entre deux sommes), roman, 1986 ; Ahl adhill (Les gens de l’ombre), roman, 1987…
Rashid AL DAIF
 
Chawki BAZIAA
Né en 1951 à Zabakin, Chawki Baziaa obtient le diplôme d’aptitude de langue et de lettres arabes à la Faculté des sciences d’éducation de l’Université du Liban en 1973. Il travaille en 1992 à Al Safir, tient diverses émissions radiophoniques dans plusieurs stations libanaises, publiques et privées, et réalise des émissions culturelles pour le compte de la télévision d’Etat. Auteur de plusieurs contributions parues dans plusieurs journaux et revues, tels que Al Adab (Liban), Al Raya (Qatar), Al Ittihad (Abu Dhabi), il publie plusieurs recueils de poésie dont A’nawin sari’a li-watan maqtul (Titres express pour une patrie assassinée), 1978 ; Rihla ila chamsi Yathrib (Voyage vers le soleil de Yathrib), 1981 ; Wardet en-nadam (La rose du remord), 1990 ; Marthiya li-lghubar (Oraison pour la poussière), 1992 ; Ka anani gharibuki bayna en-nisa’ (Ton étranger parmi les femmes), 1995 ; Qumçan Youssuf (Les chemises de Joseph), 1996 ; Chahawat mubakkira (Désirs précoces), 1998 ; Faradisal-‘uzla (Les paradis de la solitude), 1999.
Chawki BAZIAA
 
Hassan DAOUD
Ecrivain et romancier libanais, Hassan Daoud travaille comme rédacteur en chef du supplément culturel d’Al Mustaqbal. Il a déjà publié plusieurs romans et nouvelles Binayet Mathild (L’immeuble de Mathild), roman, 1983, traduit en anglais et en français, et réédité au Liban et en Egypte ; Taht Churfet Angie (Sous le balcon d’Angie), nouvelles, 1984 ; Rawdh al-hayat al-mahzun (Jardin triste de la vie), nouvelles, 1985 ; Nuzhet al-malak (Baladede l’ange), nouvelles, 1992 ; Ayyam zaïda (Journées de trop), roman, 1990, traduit
en allemand, en français et en italien ; Sanat al-automatic (L’année de l’automatique), roman, 1996 ; Ghina’ al-batriq (Chant de l’albatros), roman, 1998, traduit en allemand ; Makiage khafif li hadhi-hi ellayla (Simple maquillage pour cette nuit), roman, 2003 ; La’ab hay el-bayadh (Le jeu du quartier blanc), roman, 2005. Son roman Ma’a wa thamanun ghurub (Avec quatre-vingts crépuscules) a eu le prix Méditerranée pour l’année 2009.
Hassan DAOUD
 
Iskander HABACHE
Iskander Habache appartient à la «génération de guerre» dans laquelle étaient catalogués au Liban les poètes qui ont commencé à publier au début des années quatre-vingts. En poésie, il a publié notamment Portrait li rajul min ma’den (Portrait d’un homme métallique), 1987 ; Niçf tuffaha (Moitié d’une pomme), 1994 ; Acku alkharif (Je me plains à l’automne), 2002. Son dernier recueil est intitulé Alladhin ghadaru (Ceux qui sont partis), 2009. Il a déjà publié quatre recueils en un seul volume sous le titre générique La amel li bi-hadha essamt (Désespéré de ce silence), en plus de ses traductions remarquables de la poésie universelle et ses écrits dans le domaine de la critique littéraire et des arts. Certains critiques estiment que la poésie de Habache «n’est pas trop lyrique, mais ne se départit guère du lyrisme ; n’est pas pétrie du quotidien, mais est écrite à la limite du jour ; n’est pas ambigüe, mais très allusive et suggestive…» In Portrait d’un homme métallique.
Iskander HABACHE
 
Joumana HADDAD
Poétesse, journaliste et traductrice libanaise, née en 1970 à Beyrouth. Maîtrisant sept langues (arabe, français, italien, anglais, espagnol, arménien et allemand), elle enseigne l’italien depuis 1992, et traduit des poèmes, des romans et des pièces de théâtre d’auteurs universels. Elle reçoit, par deux fois, le prix du mérite, et prépare actuellement une thèse de doctorat sur la linguistique et la traduction. Son oeuvre poétique comprend Waqt li-hulm (Le temps d’un rêve), Fondation Andrieus, Beyrouth, 1995 ; Da’wa ila ‘acha (Invitation à dîner), éditions Dar An-Nahar, Beyrouth, 1998 . Son recueil intitulé ‘Indama thamara çirtu (Quand je devins fruit) est sorti, en espagnol, en 2006. Elle a traduit, entre autres, Des Touches d’ombres, poèmes d’Emmanuel Minardo (de l’italien), 2001 ; Ce qui arrive quand on attend, théâtre de Jean-Marie Besset (du français), 2002 ; en plus d’une anthologie de la poésie italienne qui paraîtra en arabe prochainement.
Joumana HADDAD
 
Charif MAJDALANI
Issu d’une famille orthodoxe et originaire de Beyrouth, Charif Majdalani vit dès l’enfance, et grâce à ses lectures diverses, sous le signe de la langue française. Témoin de la guerre civile à quinze ans, il est profondément marqué par ses professeurs du lycée français de la capitale puis part en France à vingt ans afin d’étudier les lettres modernes à l’université d’Aix-en-Provence. Passées ces douze années essentielles et une thèse sur Antonin Artaud en 1993, il revient à Beyrouth la même année et enseigne en parallèle dans deux universités. De 1995 à 1998, il est en charge de la rubrique critique et littéraire à L’Orient-Express, un mensuel libre, moderne et impertinent. Composé de jeunes journalistes, d’étudiants, de politologues et de vieux routiers de l’imbroglio libanais, le journal s’amuse alors à bousculer l’hypocrisie d’une reconstruction fondée sur l’amnésie avant de disparaître sans surprise en 1998. Directeur du département de lettres françaises de l’université libanaise Saint-Joseph depuis 1999, l’homme est tant adepte du métissage culturel qu’amoureux du baroque. Se définissant lui-même comme «méditerranéen », il publie Petit Traité des mélanges en 2002, sort Histoire de la grande maison trois ans plus tard puis, après ce roman rappelant fortement la vie de son grandpère paternel, revient finalement en 2007 pour nous présenter le nouveau-né de son imagination, Caravansérail.
Charif MAJDALANI
Alouiya SOBH
Née à Beyrouth en 1955, Alouiya Sobh étudie la littérature arabe et anglaise à l’Université du Liban, à Beyrouth. A sa sortie, en 1978, elle travaille comme professeure du secondaire, tout en commençant à publier des articles dans la rubrique «Arts et culture» du quotidien beyrouthin An-Nida’. Dès le début des années quatre-vingts, elle commence à publier des romans, des poèmes et des articles de critique littéraire à An-Nahar. Parallèlement, elle tient la rubrique culturelle du magazine de femme le plus en vogue à l’époque, Al Hasna’, dont elle devient rédactrice en chef dès 1986. A partir de 1990, elle fonde son propre magazine, Snob Al Hasna’, considéré aujourd’hui comme le magazine de femme le plus vendu dans le monde arabe. Elle en est toujours la rédactrice en chef. Parallèlement à ses activités, Alouiya Sobh participe régulièrement aux conférences traitant des thèmes culturels divers dans le monde arabe, et est fréquemment invitée à des émissions de télévision et de radio.
Alouiya SOBH
 
Abdouh WAZIN
Né en 1957 à Dakwana, dans la ville de Beyrouth, Abdouh Kaïsser Wazin est un poète et critique libanais. Après des études secondaires à l’Institut des Apôtres à Jeannie et des études supérieures à l’Université Saint-Joseph, il bénéficie d’une bourse qui lui permet de poursuivre ses études à l’Université de Val-de Marne, Créteil, de 1980 à 1985. Il travaille dans la presse culturelle depuis 1979 et suit la vie littéraire comme critique. Il est auteur de six recueils de poésie : Al- Ghaba al-muqfala (La forêt fermée), 1982 ; Al-‘Ayn wa al-hawa’ (L’oeil et l’amour), 1985 ; Sabab akhir allayl (La cause de l’ultime nuit), 1986 ; Hadiqet al-hawas (Le jardin des sens), 1993 ; Abwab an-nawm (Les portes du sommeil), 1996 et, enfin, Siraj al-fitna (Le feu de la discorde), 2000.
Abdouh WAZIN
 
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