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INVITES SILA 2011
sila 2011 les invites du salon

Les invités du 16 ème Salon International du Livre d'Alger


Malek ALLOULA
Ce normalien, né en 1937 à Oran, a suivi des études de lettres modernes à la Faculté d’Alger puis à la Sorbonne où il a présenté une thèse sur Diderot. A partir de 1967, il travaille dans l’édition à Paris. Son regard sensible et son écriture raffinée le situent parmi les plumes les plus remarquables de la littérature algérienne.
Son oeuvre publiée comprend des recueils de poèmes, tels que Villes (1969), Rêveurs/Sépultures, L’Exercice des sens (1982), L’Accès aux corps (2003)… Son recueil de nouvelles Le Cri de Tarzan (Barzakh, 2008) a révélé à de nombreux lecteurs sa maîtrise de la prose. Il est également l’auteur de textes écrits pour de beaux livres de photographie ou d’art et qui sont devenus des références, comme Le Harem colonial, images d’un sous-érotisme (1981, réédité en 2001). Malek Alloula se consacre aussi à la mémoire et l’oeuvre de son frère, le dramaturge Abdelkader Alloula, assassiné en 1994.
Malek ALLOULA
 
Omar AZRADJ
C’est un poète et journaliste natif de Béni M’likech, à Béjaïa, en 1948. Il fait ses études primaires à Tazmalt, secondaires à Bordj Bou Arréridj et universitaires à la Faculté de droit à l’Université d’Alger. Il rejoint le corps enseignant en 1974 puis travaille comme conseiller au ministère de l’Education avant de devenir journaliste au quotidien El Moudjahid paraissant en arabe. Ancien membre du comité exécutif de l’Union des écrivains algériens, il s’installe à Londres en 1989 où il collabore avec les presses arabe et algérienne. Parmi ses oeuvres : Et l’ombre me protégea, poésie, Anep, 1970 ; La belle tue la bête, poésie, Anep, 1980. Tizi Rached encore une fois. La présence dans le poème. Il écrit de nombreux articles et études sur la critique littéraire. Actuellement, Omar Azradj s’intéresse à divers sujets sociologiques et autres thèmes regardant l’élite. Il a des travaux en cours de publication.
Omar AZRADJ
 
Dominique BAUDIS
Né en 1947 à Paris, il entame en 1971 une carrière politique avant de se verser dans le journalisme et de travailler, notamment au Proche- Orient, pour des chaînes de radio et de télévision françaises. Elu maire de Toulouse en 1983, il s’engage alors dans différentes responsabilités représentatives au niveau régional, national ou européen. En 2000, il dirige le comité éditorial du journal Le Figaro avant d’être nommé président du Conseil supérieur de l’audiovisuel. En 2007, il devient président de l’Institut du monde arabe. En 2009, il effectue un retour en politique, se voyant confier des missions internationales par le Parlement européen, notamment au Proche-Orient et dans les pays du Golfe. Il abandonne tous ses mandats en juin dernier pour se consacrer à sa nouvelle charge de Défenseur des droits. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, entre essais, oeuvres littéraires et biographies romancées où sa passion de l’histoire transparaît.
Dominique BAUDIS
 
Yahia BELASKRI
Yahia Belaskri est né à Oran. Après des études de sociologie, il est responsable des ressources humaines dans plusieurs entreprises algériennes puis se tourne vers le journalisme. Un an après les émeutes d’octobre 1988, il décide de s’installer en France. A travers de nombreux articles, des essais et des nouvelles ainsi que sa participation aux travaux de recherches sur «La Mémoire de la Méditerranée», il pose un regard critique empreint d’un profond humanisme sur l’histoire de l’Algérie, de la France et des rapports si conflictuels entre ces deux pays. De ses oeuvres et contributions, on peut citer, entre autres, Vingt ans pour plus tard, quatre nouvelles et un conte ; avec Kébir M. Ammi, Les Vertus immorales ; Tamazgha francophone au féminin, dir. Boussad Berrichi ; Une Histoire de la littérature maghrébine ; Matisse à Tanger, Djemaï à Oran ; Des Fleurs sur les tombes ; Dire l’Algérie; Histoire d’une trahison.
Yahia BELASKRI
 
Anouar BENMALEK
Né en 1956 à Casablanca, cet auteur algérien enseigne les mathématiques à l’université. Poète, nouvelliste et journaliste, c’est surtout en tant que romancier que sa notoriété s’est établie. Passionné d’histoire et profondément impliqué dans les questions d’actualité, ses oeuvres sont souvent un perpétuel voyage entre passé et présent. A cette transgression des époques, il ajoute celle des espaces. Si l’Algérie constitue le coeur de sa matière littéraire, son écriture part à la recherche de l’ailleurs, dans une approche aussi universelle que contemporaine. Il a publié une demidouzaine de romans remarqués parmi lesquels Les Amants désunis (1998) et L’Enfant du peuple ancien (2000), traduits dans une dizaine de langues et récompensés par plusieurs prix et nominations à des prix prestigieux. Son oeuvre foisonnante comprend également des recueils de poésie et de nouvelles, ainsi que des essais consacrés aux causes qu’il défend.
Anouar BENMALEK
 
Maissa BEY
Née en 1950 à Ksar El Boukhari (Algérie), Maïssa Bey est diplômée de la faculté de lettres de l’Université d’Alger. A Sidi Bel Abbès, dans l’Ouest algérien, elle se consacre à l’enseignement. Aujourd’hui, Maïssa
Bey réside toujours à Sidi Bel Abbès où elle anime l’association culturelle Paroles et écritures, créée en 2000, dont l’objectif est d’ouvrir des espaces d’expression culturelle (création d’une bibliothèque en 2005, avec organisation de rencontres avec des auteurs, ateliers d’écriture, lecture de contes, animations diverses pour les enfants...). Elle a écrit plusieurs romans, nouvelles, pièces de théâtre et récits dont certains ont été récompensés par des prix : Au commencement était la mer (roman, éd. Marsa, 1996) ; Nouvelles d’Algérie (nouvelles, éd. Grasset, 1998) (Grand Prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres 1998) ; Cette fille-là (roman, éd. L’Aube, 2001) (Prix Marguerite Audoux) ; Entendez-vous dans les montagnes (roman éd. L’Aube, 2002) Sous le jasmin la nuit (nouvelles, éd. L’Aube et Barzakh, 2004) ; Surtout ne te retourne pas (roman, éd. L’Aube et Barzakh, 2005) (prix Cybèle 2005) et d’autres encore.
Maissa BEY
 
Rachid BOUDJEDRA
Poète, romancier, essayiste et scénariste, Rachid Boudjedra, né en 1941 à Aïn Beïda, est l’un des écrivains contemporains algériens les plus remarquables. Avec plus de trente ouvrages, traduits dans plusieurs langues, il a considérablement renforcé l’écho de la littérature algérienne dans le monde. Par l’audace de ses contenus et son style moderne, il apparaît comme un novateur. Dès la parution, en 1969, de son premier roman, La Répudiation, qui a connu un succès immense, il a posé les fondements d’une écriture soucieuse de ses engagements politiques et éthiques et élaborée sur la notion du plaisir de l’expression. Il a tenu dans la presse des chroniques littéraires et artistiques et écrit les scénarios de films dont Chronique des années de braise de Lakhdar Hamina, palme d’Or 1975. Récemment, il a publié Les Figuiers de Barbarie (Grasset, 2010), roman où deux amis, après des années de séparation, refont leur histoire et celle du pays.
Rachid BOUDJEDRA
 
Mourad BOURBOUNE
Né à Jijel en 1938, il est l’un des derniers représentants de la première génération d’écrivains algériens. Après le lycée de Constantine, cet élève brillant se rend à Paris pour poursuivre des études supérieures interrompues en 1956 par la grève nationaliste des étudiants algériens. Il est à Tunis en 1958 pour jouer dans la première représentation de la pièce de Kateb Yacine, Le Cadavre encerclé. Il entre en Algérie après l’indépendance et participe activement au lancement de la vie culturelle, devenant un des membres fondateurs de l’Union des écrivains algériens. Opposé au pouvoir après 1965, il s’exile en France où il vit toujours. Il collabore dans la presse et particulièrement à Demain l’Afrique. Son premier roman, Le Mont des Genêts (Julliard, 1962), a été réédité en Algérie (ENAG/Bouchène, 1989). Il est aussi l’auteur d’un recueil de poèmes, Le Pèlerinage des païens (1964) puis d’un autre roman, Le Muezzin (1968).
Mourad BOURBOUNE
 
Breyten BREYTENBACH
Né le 16 septembre 1939 à Bonnieval, province du Cap, Breyten Breytenbach est poète, écrivain, dramaturge, peintre et aquarelliste. Il est sud-africain d’origine et citoyen français, qui écrit tant dans sa langue maternelle (l’afrikaans) qu’en anglais. D’abord poète appartenant, avec André Brink, au groupe des Sestigers, Breyten Breytenbach se signale rapidement par des fictions fantasmagoriques, comme Om Te Vlieg, dans lequel le personnage fantastique Panus joue un rôle primordial. Son séjour en prison donne naissance à des écrits de type autobiographique, comme The True Confessions of an Albino Terrorist (1983). A partir du début des années 1980, Il écrit directement en anglais, ce qui ne l’empêche pas pour autant de poursuivre son activité poétique en afrikaans. Breytenbach est également connu, dans son pays comme en Europe, pour ses activités de peintre. Ses oeuvres : Feu froid (Het Huis van de dove, 1976), poèmes traduits de l’afrikaans par Georges-Marie Lory ; Confession véridique d’un terroriste albinos (The True Confessions of an Albino Terrorist, 1983) Stock, Nouveau Cabinet cosmopolite, 1984…
Breyten BREYTENBACH
 
Kamel DAOUD
Né en 1970 à Mostaganem, sa chronique dans les colonnes du Quotidien d’Oran est une des plus lues de la presse algérienne pour son sens de la critique et son humour corrosif. Cette année, son recueil de nouvelles, Minotaure 504 (Sabine Wespieser, Paris), réédition de La Préface du Nègre (Barzakh, Alger, 2000), a été nominé pour le Goncourt de la nouvelle, confirmant son talent dans ce genre littéraire. En 2008, il a été lauréat du prix Mohammed-Dib pour un autre recueil, intitulé L’Arabe et le Vaste Pays de ô… Son écriture moderne et rythmée correspond bien à son univers où la réalité croise sans cesse les détours de l’imaginaire, parfois aux limites du fantastique. Kamel Daoud est également l’auteur d’un récit, La Fable du nain (2002) et d’un roman, Ô Pharaon (2005), tous deux publiés aux éditions Dar El Gharb d’Oran. En 2002, a paru un recueil de ses chroniques intitulé Raïna, raïkoum (Notre avis et le vôtre).
Kamel DAOUD
 
Valerio DE CESARIS
Il a étudié à l’Université de Rome III avant d’obtenir son doctorat en sciences historiques à l’Université Cattolica de Milan. Depuis 2006, il est chercheur à l’Université pour étrangers de Pérouse. Il a publié plusieurs ouvrages sur l’histoire et la politique italiennes. Sa conférence au Sila portera sur «L’idée de l’Italie et la naissance de l’Etat» à travers le Risorgimento (mouvement d’indépendance en Italie au XIXe siècle) et ses protagonistes. Valerio de Cesaris présentera, à partir de ses recherches et publications, les différentes idéologies présentes en Italie au début du XIXe siècle, à l’aube des mouvements pour l’indépendance qui aboutirent à l’unification de la Péninsule. Le processus du Risorgimento est ainsi placé dans le contexte européen, en mettant en évidence, non seulement les éléments communs aux différents Etats-Nations qui obtinrent l’indépendance durant cette période, mais aussi les particularités du cas italien.
Valerio DE CESARIS
 
Abdelkader DJEMAI
Auteur régulier et polyvalent, Abdelkader Djemaï, né à Oran en 1948, est l’auteur de nouvelles, de romans et de pièces de théâtre. Parallèlement, il poursuit sa longue carrière de journaliste, entamée en Algérie et poursuivie en France par des collaborations diverses auprès de mensuels ou trimestriels de premier plan. Il a publié plus d’une dizaine de romans, dont Un été de cendres (Michalon, Paris, 1995) qui lui a valu le prix Découverte Albert-Camus ainsi que le prix Tropiques. Parmi ses autres oeuvres du genre, on peut citer 31, rue de l’Aigle (1998, réédité en 2000), Gare du Nord (2003) ou La maison qui passait par là (2006). Plusieurs de ses romans ont été édités en livre de poche, confirmant leur succès éditorial. Il est également l’auteur de plusieurs recueils de nouvelles. En dehors de son écriture, il se consacre à l’animation d’ateliers littéraires en milieu scolaire ou dans le cadre du Centre national du livre.
Abdelkader DJEMAI
 
Salah FADHL
Dr Salah Fadhl (Mohamed Salah Eddine), né en 1938 au village de Chabass Achouhada’a au coeur du Delta. Après avoir franchi les premières étapes de l’enseignement primaire et secondaire au sein des instituts d’El Azhar, il obtient une licence à la Faculté Dar Al Ouloum de l’Université du Caire en 1962. En 1972, il obtient son doctorat d’Etat ès lettres à l’Université de Madrid. Il se consacre à l’enseignement de la littérature arabe, la traduction, la critique et la littérature comparée aux Universités de Madrid, du Mexique, du Caire, du Yémen et du Bahreïn. Il est élu en tant que doyen de l’Institut supérieur de la critique artistique au sein de l’Académie des arts en Egypte, a travaillé comme chef du département de langue arabe et y exerce actuellement une activité pédagogique. Parmi ses oeuvres : Le Réalisme dans la création littéraire (1978) ; La Théorie constructiviste dans la critique littéraire (1978) ; La poétique du récit (2002) ; Esthétiques de la liberté en poésie (2005) ; Le Plaisir de l’expérience romanesque (2005). Il adapte plusieurs oeuvres du théâtre espagnol et obtient le prix du Mérite en lettres en 2000.
Salah FADHL
 
Achour FENNI
Poète algérien et enseignant à l’Université d’Alger, spécialiste de l’économie, qui a déjà édité des poésies en arabe et en français, création et traduction confondues, et qui a participé, de nombreuses fois, à des festivals arabes et internationaux de la poésie. Il a édité un recueil poétique en langue arabe : Là-bas entre deux absences il arrive que nous nous rencontrons, textes Haiko Alger, 2007 ; Le Printemps précoce, l’Union des écrivains algériens, 2004 ; Un homme de poussière, Rabitat Al Ikhtilaf, Alger, 1994 ; La Fleur du monde, Dar Al Farabi, Alger, 1994. Il a édité un texte en langue française sous l’intitulé : Noces d’eau, Motesta, Marseille, 2005. A également des textes traduits en association avec le Centre international de presse. Il a participé de nombreuses fois à des festivals et autres manifestations littéraires et poétiques dont le Printemps de la poésie avec Transcript, Cadmos et le Centre culturel français à Alger, La Nuit de la poésie arabe à la Bibliothèque nationale, les Journées poétiques de la ville d’Alger, les Festivals internationaux de la poésie de Médeline en Colombie, de la poésie mondiale à Trois Rivières au Canada, etc.
Achour FENNI
 
Smail GOUMEZIANE
Né dans une famille algérienne émigrée en France, c’est dans ce pays qu’il a poursuivi sa scolarité puis des études supérieures qui l’ont amené à un doctorat en sciences économiques. Spécialiste de l’économie du développement, notamment en Méditerranée, il enseigne à l’Université Paris IX. Il se manifeste également par de nombreuses contributions dans des revues scientifiques ou professionnelles. Observateur et analyste attentif de l’économie mondiale, il donne régulièrement des conférences sur ses domaines de prédilection : les rapports Nord-Sud, les transactions internationales et les effets de la mondialisation. Smaïl Goumeziane a occupé une seule fois des fonctions politiques en qualité de ministre du Commerce du gouvernement algérien entre 1989 et 1991. Il est l’auteur de plusieurs essais remarqués : Le Mal algérien (Fayard, 1994) ; Le Pouvoir des rentiers (Paris Méditerranée, 2003) ; La Tiers Mondialisation (Corlet, 2005).
Smail GOUMEZIANE
 
Salah GUEMRICHE
Né à Guelma (Algérie) en 1946, Salah Guemriche est journaliste indépendant et écrivain algérien. Il vit en France depuis 1976. Il est auteur de nombreux ouvrages dont Le Christ s’est arrêté à Tizi Ouzou : Enquête sur les conversions en terre d’islam ; Dictionnaire des mots français d’origine arabe (et turque et persane) ; Un amour de Djihad ; L’Homme de la première phrase ; Un été sans juillet.
Salah GUEMRICHE
 
Mohamed KACIMI
Né le 1er janvier 1955 à El Hamel, en Algérie, Mohamed Kacimi est écrivain, poète et romancier. Il est également dramaturge et essayiste. Adolescent, il découvre Rimbaudet les surréalistes, et décide d’écrire en français. Après des études de littérature française à l’Université d’Alger, il s’installe à Paris en 1982. Il publie des traductions avec Bernard Noël et Eugène Guillevic, avant de sortir en 1987 son premier roman, Le Mouchoir. Des essais, un second roman (Le Jour dernier) ainsi que de courts récits autobiographiques sur son enfance à El Hamel paraissent chez Autrement, Balland ou Gallimard avant qu’il ne se tourne vers l’écriture théâtrale. Sa pièce 1962, prix Lugano du théâtre, est accueillie par Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil, et La Confession d’Abraham, écrite lors d’un séjour au Sinaï, fait l’ouverture de la saison 2002 du Théâtre du Rond-Point. Il a également signé l’adaptation de Nedjma, le roman de Kateb Yacine, au Studio de la Comédie Française la même année. Il reçoit en 2005 le prix SACD de la francophonie. Il est également l’auteur d’une encyclopédie du monde arabe pour les enfants, parue aux éditions Milan en 2001.
Mohamed KACIMI
 
Zeineb LAAOUEDJ
Zeïneb Laâouedj, née à Tlemcen en 1954, poétesse et académicienne, est détentrice d’un doctorat d’Etat en poésie maghrébine moderne. Elle est actuellement enseignante à la Faculté centrale d’Alger et également professeur invitée et enseignante à Paris VIII. En sa qualité d’académicienne, elle a participé activement à l’enrichissement de l’écriture relative aux questions féminines en Algérie et dans le monde arabe. Dans ce cadre, elle a fondé deux revues Registres féminins et Empreintes. Elle est aussi directrice d’édition auprès de la maison d’édition Dar El Fadhaa El Hour et ce depuis 2000. Elle a produit et présenté plusieurs émissions télévisuelles, notamment «Histoire de la censure dans le monde» et «El Bahdja Tahki». Parmi ses recueils de poésie : Eh toi ! qui c’est parmi qui hait le soleil (1979) ; Je refuse que les enfants soient apprivoisés (1981) ; La Danseuse du temple (2002) ; Les Quatre Cahiers de Nouara Lahbila (2010). Elle a publié un recueil intitulé La Pleureuse du lecteur de Baghdad dans lequel elle a tenté d’utiliser le récit soufi empreint de signes afin de décrire la situation arabe actuelle, désastreuse à plusieurs titres.
 
Waciny LAREDJ
Natif de Tlemcen, Waciny Laredj est une voix romanesque qui se positionne à l’avant-garde des voix dans le monde qui oeuvrent à façonner et à faire entendre une vision juste et cohérente envers le monde et l’homme et envers les choses qu’il travaille à rendre conscientes d’ellesmêmes afin qu’elles s’ancrent dans le contexte d’une Histoire équilibrée et dynamique. Il dirige l’Union des écrivains algériens de 1990 à 1994 en tant que vice-président et en tant que fondateur et responsable de la revue de l’Union, Al Mas’ala. Il prépare et produit l’émission télévisée «Ahl Al Kitab» qui traite de la place du livre et du lectorat en Algérie et dans le monde arabe, et produit la série télévisée Ad-Diwan qui s’efforce de réaliser une anthologie visuelle sur les écrivains arabes, et enfin une trilogie sur l’histoire des élites intellectuelles en Algérie. Parmi ses oeuvres : La Porte bleue, Damas 1980, Alger 1982, Le Collier de Jasmin, Dar Al Jamal, Beyrouth 2010 et bien d’autres romans traduits dans les langues universelles.
Waciny LAREDJ
 
Fadéla M’RABET
Femme de lettres algérienne, Fadéla M’rabet est née à Skikda en 1936. Elle est élevée dans un milieu de lettrés. Son père était un proche ami de Ben Badis. Ce père, cultivé et éclairé, l’envoie en 1954 faire des études supérieures de sciences à Strasbourg où elle obtient un Doctorat d’Etat en biologie. Fadéla M’rabet a été maître de conférences et praticienne des hôpitaux à Broussais-Hôtel-Dieu à Paris. Elle a publié deux livres retentissants La Femme algérienne (Maspéro, 1965) et Les Algériennes (Maspéro, 1967), alors qu’elle animait des émissions à la Chaîne III de la radio avec son mari Tarik M. Maschino de 1963 à 1967. Elle publie aussi L’Algérie des illusions, en collaboration avec Tarik M. Maschino (R. Laffont, 1972) ; Une enfance singulière... en Algérie (éditions Balland, 2003, réédition ANEP) et Une femme d’ici et d’ailleurs. Le Café de l’imam est son dernier roman paru en 2011 chez Dalimen.
Fadéla M’RABET
 
Benamar MEDIENE
Benamar Mediene est né à M’sirda, au nord-ouest de la ville de Maghnia. Docteur en sociologie, il est aussi titulaire d’une thèse d’habilitation au poste de professeur des universités, soutenue à Paris X. Il a enseigné à Oran, Alger et Aix-en-Provence. Auteur de nombreuses études sur la culture et l’art en Algérie, il est aussi l’auteur d’ouvrages sur des écrivains et peintres algériens, notamment Kateb Yacine et M’hamed Issiakhem (quatre livres édités en France et en Algérie). Il a été professeur invité aux universités Cornell et Columbia aux Etats-Unis, à l’Académie de Moscou, à Amman, Rabat, Le Caire, Madrid, Leipzig…
Mediene BENAMAR
 
Arezki METREF
Arezki Metref est écrivain, poète et journaliste algérien né à Sour El Ghozlane le 21 mai 1952. Elève de l’Institut d’études politiques d’Alger, il devient, en 1972, journaliste, collabore notamment à L’Unité, Révolution Africaine, El Moudjahid, Algérie Actualité. En janvier 1993, il crée avec Tahar Djaout et Abdelkrim Djaad l’hebdomadaire Ruptures dont il est rédacteur en chef. Après l’assassinat de Djaout, il part en 1993 en France et ne retourne en Algérie qu’en 2001. Il collabore au quotidien londonien The Guardian, aux revues Autrement, Maghreb-Machrek,Panoramique et à la rubrique Monde de l’hebdomadaire Politis. Après avoir publié de nombreux ouvrages, il commence à peindre en 2003 et expose en 2004. Plusieurs oeuvres à son actif dont Mourir à vingt ans, éditions Caractères, Paris, 1974 ; Bonne Année ou les joies perfides, éditions du Stencil, Alger, 1977 ; Quartiers consignés, Algérie Littérature/Action, n° 2, Marsa éditions, Paris, 1996 ; Douar, une saison en exil, Domens, Pezenas, 2006 ; Roman de Kabylie ou le livre des ancêtres, éditions Sefraber, 2010 ; Algérie, Chroniques d’un pays blessé, Domens, Pezenas, 1998…
Arezki METREF
 
Malika MOKEDDEM
Née le 5 octobre 1949 à Kenadsa en Algérie, Malika Mokeddem, écrivaine algérienne, est médecin de formation (elle est spécialiste en néphrologie). Elle fait ses études à Oran, puis à Paris et s’installe à Montpellier en 1979. Malika Mokeddem arrête l’exercice de sa profession en 1985 pour se consacrer à la littérature. Elle obtient le Prix Littré 1991 pour Les hommes qui marchent (éditions Ramsey). Comme Sultana, l’héroïne de son roman L’Interdite, Malika Mokeddem n’a jamais cessé de se battre pour que toutes les femmes puissent étudier et être libérées de l’oppression qu’elles subissent dans la société. Ses livres sont animés par l’amour et la violence avec lesquels elle mène ce combat. De ses oeuvres, on citera : Les hommes qui marchent (Ramsay, 1990) ; Le Siècle des sauterelles (Ramsay, 1992) ; L’Interdite (Grasset, 1993) ; Des Rêves et des Assassins (Grasset, 1995) ; La Nuit de la lézarde (Grasset, 1998) ; N’zid (Seuil, 2001) ; La Transe des insoumis (Grasset, 2003) ; Mes hommes (Grasset, 2005) ; Je dois tout à ton oubli (Grasset, 2008) ; La Désirante (Grasset, 2011).
Malika MOKEDDEM
 
Edgar MORIN
Eminent sociologue et philosophe français, né à Paris en 1921, il a fait des études d’histoire, de géographie et de droit. Il entre dans la Résistance au nazisme en 1942. A la libération, il entre au Parti communiste dont il sera exclu pour antistalinisme. Anticolonialiste, il crée et anime, en 1955, un comité contre la guerre d’Algérie. Il participe en 1960 à la création du PSU (Parti socialiste unifié). Entré au CNRS en 1960, ses études ont particulièrement porté sur les pratiques culturelles émergentes et la communication, titre d’une revue qu’il a créée et qui paraît encore. Avec une réelle influence mondiale, il a créé l’Association pour la pensée complexe qu’il préside. Cette méthode est consignée dans un ouvrage de six tomes publiés entre 1977 et 2004. Il est docteur honoris causa de quatorze universités dans le monde et ses distinctions internationales ne se comptent plus. Il a publié plus de 65 ouvrages traduits dans 28 langues.
Edgar Morin
 
Jaber OSFOUR
Dr Ahmad Jaber Osfour, ancien ministre égyptien de la Culture, né en 1944 à la Mahalla Al Kopubra. Ecrivain et penseur égyptien, également président du Conseil national de la traduction, anciennement secrétaire général du Conseil supérieur de la culture. Il a soutenu sa thèse de doctorat au département d’arabe à la Faculté des lettres de l’Université du Caire et travaille depuis 1966 dans le cycle académique de la même faculté où il a été nommé, depuis cette date, répétiteur au département de langue arabe. A obtenu le grade de maître-assistant en 1969, puis enseignant en 1973. Il a enseigné la critique et la littérature arabes dans les universités Madison, dans le Wisconsin (USA), de Stokholm en Suède, du Caire en Egypte, du Koweït et dans la prestigieuse université de Harvard. Parmi ses oeuvres : La Lumière face à l’obscurantisme, Le Caire (1992), Le Calvaire des lumières, Le Caire (1992), Plaidoyer pour les lumières, Le Caire (1994), Les Lumières de la raison, Conseil égyptien du livre (1996), Le Temps du roman (1999), Feuilles culturelles, le Centre araboégyptien de la presse, de l’édition et de la distribution (2003), La Critique littéraire et l’Identité culturelle, (2009).
Jaber OSFOUR
 
Osvaldo RODRIGUEZ PEREZ
Né le 29 novembre 1944 à Valdivia Chili, Osvaldo Rodriguez Perez est professeur des universités. Il enseigne la littérature hispano-américaine à l’Université de Las Palmas (îles Canaries), Faculté de philologie hispanique (département de philologie espagnole classique et arabe). Il a exercé aussi comme professeur de littérature espagnole et théorie littéraire à l’Université de Madrid et, de 1989 à ce jour, il enseigne la littérature hispano-américaine à l’Université de Las Palmas. Osvaldo Rodríguez Pérez est l’auteur de plusieurs ouvrages littéraires : poésie, nouvelles et anthologie. Il a participé à la rédaction de plusieurs articles spécialisés dans les revues littéraires et a des projets de recherches auprès des universités du Chili, des Etats-Unis et d’Espagne. Il a également dispensé des cours, des séminaires et des conférences auprès des universités chiliennes et européennes. Il est également lauréat de trois récompenses littéraires. Osvaldo Rodriguez est l’un des meilleurs spécialistes du poète chilien Pablo Neruda, ce qui lui permet d’intervenir en qualité de membre de conseil de rédaction dans des revues scientifiques.
 
Edwy PLENEL
Ce journaliste français, né en 1952 à Nantes, a passé son enfance dans les Caraïbes où son père, militant anticolonialiste, était vice-recteur d’université avant de rejoindre Alger en 1965 pour y travailler. Edwy a terminé sa scolarité et entamé ses études supérieures à Alger jusqu’au début des années 1970. Il entre au journal Le Monde dans les années quatre-vingts où ses enquêtes le distinguent très vite. Il en devient directeur de la rédaction en 1996, marquant son passage par une des périodes les plus fastes du journal. En 2007, il crée avec un collectif le site Mediapart, journal en ligne qui s’est imposé sur la scène médiatique française et internationale. Il a publié plusieurs essais consacrés notamment à l’information et a obtenu, en 2003, le prix Médicis Essai pour Secrets de jeunesse. Outre d’innombrables préfaces et contributions, il est l’auteur de douze ouvrages, le dernier étant Défense du journalisme (Le Seuil, 2011).
Edwy PLENEL
 
Ibrahim SAADI
Ibrahim Saâdi est professeur à l’Université de Tizi Ouzou, romancier, natif de Béjaïa en 1950. Il a publié des articles sur la critique littéraire et sociale dans de nombreux journaux en Algérie et à l’étranger. Le Dr Ibrahim Saâdi est considéré comme l’un des plus éminents intellectuels et romanciers algériens contemporains. Il lui est paru dans le genre romanesque : Fetwas du temps de la mort ; Aveux de l’homme qui venait de l’obscurité ; Les Refusés ; En quête des espoirs du grand Ghobrini.
Ibrahim SAADI
 
Nourredine SAADI
Né à Constantine, Nourredine Saadi a poursuivi ses études à Alger où il a été professeur de droit à l’université jusqu’en 1994. Quittant l’Algérie à cette date, il enseigne le droit public à l’Université d’Artois. Il vit aujourd’hui entre Douai et Paris. Chroniqueur attentif de la société algérienne et observateur de la vie culturelle, il est l’auteur de nombreux textes et articles. Nourredine Saadi a, en outre, publié deux romans, Dieu-le-fit et La Maison de lumière, ainsi que deux ouvrages consacrés aux plasticiens Rachid Koraïchi et Denis Martinez. Ses oeuvres : Il n’y a pas d’os dans la langue (La Tour d’Aigues/Alger, L’Aube/Barzakh, 2008) ; La Nuit des origines (La Tour d’Aigues, L’Aube, 2005) ; Journal intime et Politique, Algérie 40 ans après (Collectif) ; Denis Martinez, peintre algérien (Manosque, Le Bec en l’air, 2003) (Alger, Barzakh, 2003) ; Koraïchi, portrait de l’artiste à deux voix par Nourredine Saadi et Jean-Louis Pradel (Arles, Actes Sud, 1999) ; Matoub Lounès, mon frère (biographie) en collaboration avec Malika Matoub (Albin Michel, 1999) ; Femmes et lois en Algérie (essai) (Casablanca, Le Fennec, 1991).
Nourredine SAADI
 
German SADULAEV
German Sadulaev est né en 1973 dans la ville de Chali, RSSA (République socialiste soviétique autonome) d’un père tchétchène et d’une mère cosaque. Il étudie le droit à l’université d’Etat de Léningrad.
Son premier ouvrage, Radio F.U.C.K, est un ensemble de contes traitant des situations vécues par la génération des trentenaires à Saint-Pétersbourg. En 2006, Je suis un Tchétchène !, son deuxième ouvrage, a été salué par la critique russe comme «une littérature à découvrir» de l’année. Il vit et travaille actuellement à Saint- Pétersbourg.
German SADULAEV
 
Mohamed SALMAOUI
Ecrivain, traducteur et homme de lettres égyptien, secrétaire général de l’Union générale des auteurs et écrivains arabes. Il étudie la littérature anglaise à la Faculté des lettres, Université du Caire et en sort diplômé en 1966. En 1969, il obtient le diplôme du théâtre de Shakespeare à l’Université d’Oxford en Angleterre et rejoint l’Université américaine au Caire et obtient un magistère dans la communication populaire en 1975. En 1966, Mohamed Salmaoui était déjà titulaire en tant qu’enseignant de langue et littérature anglaise à la Faculté des lettres de l’Université du Caire. Durant l’année 1991, il est nommé rédacteur en chef du journal hebdomadaire Al Ahram Weekly, paraissant en anglais, puis il est nommé Directeur de la rédaction du journal Al Ahram Hebdo paraissant en langue française. Il est l’auteur de quelques pièces de théâtre dont Le tueur est hors de prison (1985). De même qu’il est l’auteur de plusieurs romans : Concerto flûte (1988) ; L’homme qui a recouvré sa mémoire (1983) ; Les Perles bariolées (1990) ; La Porte du succès (1994) ; Wafa’a Idriss et d’autres histoires palestiniennes (2000). Mohamed Salmaoui a obtenu plusieurs distinctions et prix.
Mohamed SALMAOUI
 
Mohamed SARI
Né en 1958 à Menacer, près de Cherchell, il enseigne la critique littéraire et la sémiotique à l’Université d’Alger où il a étudié avant de se rendre à la Sorbonne. A la fois romancier, nouvelliste et traducteur littéraire, il a publié plusieurs romans en langue arabe : Sur les montagnes du Dahra (Revue Amel, 1983, rééd. Enal, 1988) ; Essaïr (éd. Laphomic, 1986) ; La Carte magique (Maison de l’Union des écrivains arabes, Damas, 1997) ; El Warram (éd. El Ikhtilaf, 2002); El Reith (Barzakh, 2007). Il est également l’auteur de romans en langue française : Le Labyrinthe (éd. Marsa, Paris 2000 et Alger 2001) ; Pluies d’or (à paraître en 2011 chez Barzakh). Il a traduit vers l’arabe des oeuvres de Salim Bachi, Anouar Benmalek, Maïssa Bey, Rachid Boudjedra, Yasmina Khadra (prochainement Ce que le jour doit à la nuit), Aïssa Khelladi, Malika Mokeddem, Antoine de Saint-Exupery, Boualem Sansal, Hamid Skif, Djamel Souïdi…
Mohamed SARI
 
SMAIN
De son vrai nom Smaïn Faïrouze, ce comédien et humoriste français est né en 1958 à Constantine. Elevé dans un orphelinat jusqu’en 1960, il a été adopté par un Algérien et une Marocaine qui lui ont apporté une affection sans faille. Dans les années quatre-vingts, il s’est produit longuement dans les cafés-théâtres de Paris avant d’être repéré par Philippe Bouvard qui l’intègre dans son fameux Petit Théâtre. Cette rencontre lui permet de lancer sa carrière qu’il bâtit avec des oneman- shows où il met en scène avec humour la communauté émigrée maghrébine tout en dénonçant les préjugés et le racisme. Comédien de talent, il joue dans de nombreux films, y compris dans des rôles dramatiques. En 1988, il obtient le César du meilleur premier film avec L’OEil au beur(re) noir où il tient le rôle principal. Toujours partant pour venir en son pays natal, il est au Sila pour présenter son autobiographie, Je reviens me chercher (Lafon, 2011).
SMAIN
 
Akli TADJER
Akli Tadjer est né le 11 août 1954 à Paris. Gentilly, la banlieue, les cités HLM, les bandes : l’adolescence d’Akli Tadjer est un classique pour un fils d’immigré. Sauf que ce qui l’attire, c’est la lecture. Pas celle qu’on lui impose au collège mais celle, plus brutale, de Blek le Rock, de Zembla, ou d’Akim, qui le bouleverse. Jusqu’à ce que son ami André Robinson lui conseille de lire Céline et que naisse son goût pour l’écriture. Un rédacteur en chef le repère et l’inscrit à l’Ecole de journalisme de la rue du Louvre. En 1985, après un voyage en Algérie, l’auteur écrit son premier roman, publié tout de suite et adapté à la télévision. C’est de cette manière qu’il devient scénariste, métier qu’il exercera pendant des années. Plusieurs oeuvres dont Les A.NI. du Tassili (prix Georges Brassens 1985) ; Courage et patience (2000) ; Le Porteur de cartable (2002) ; Alphonse (2005); Bel-Avenir (prix Populiste 2006) ; Il était une fois… peut-être pas (2008) Prix auféminin.com. Prix des lecteurs du Var ; Western (2009)…
Akli TADJER
 
Youcef TOUNSI
Consultant et conseil en formation, cet auteur né à Alger consacre tout son temps libre à l’écriture. Sous le
pseudonyme de Youcef Tahari, il écrit une pièce de théâtre, Les Colliers de jasmin (éd. Marsa, Paris-Alger, 2000 puis éd. Domens, Pezenas, 2001) qui a été montée en France par la Compagnie Belugo. Depuis, il est passé au roman, publiant aux éditions Casbah, La Falaise des sept lumières (2004) et Les Chiens rouges (2007). Ces deux oeuvres s’inscrivent dans une trilogie dont le dernier ouvrage a paru à la fin 2010 sous le titre Impasses de la Régence. Ce roman, qui se passe à Alger durant la période ottomane, fourmille de personnages hauts en couleurs et de situations souvent extraordinaires. El Djazaïr El Mahroussa (Alger la bien gardée) est sur le point d’être conquise par l’armée coloniale. Youcef Tounsi relate ce moment avec une écriture sobre et entraînante où l’imagination vient combler les vides de l’histoire.
Youcef TOUNSI
 
Alexey VARLAMOV
Alexey Varlamov est né en 1963 à Moscou. Il est diplômé de la Faculté de philologie de l’Université d’Etat de Moscou Lomonossov et enseignant de la littérature russe du début du XXe siècle. Auteur de plusieurs romans et biographies et particulièrement celles d’Alexey Tolstoï, Alexandre Green, Raspoutine et Mikhaïl Boulgakov. Il est également lauréat de nombreux prix, notamment le prix du journal «Octobre», le prix Anti-booker (1995), le prix de littérature Alexandre-Soljenitsyne et le prix national de littérature Bolshaya Kniga.
Alexey VARLAMOV
 
Tassadit YACINE
Anthropologue spécialisée dans l’étude du patrimoine immatériel amazigh, Tassadit Yacine Titouh est une des figures représentatives de ce domaine d’étude, par la richesse de ses recherches et la régularité des ses contributions. Enseignante-chercheur et maître de conférences à l’EHESS de Paris (Ecole des hautes études en sciences sociales), elle fait partie également du Laboratoire d’anthropologie sociale où elle a travaillé avec le sociologue Pierre Bourdieu. En 1985, elle a cofondé la revue Awal (Parole) avec l’anthropologue et écrivain Mouloud Mammeri. Elle dirige aujourd’hui cette publication. On lui doit de nombreux articles dans les revues scientifiques ainsi que des ouvrages de référence sur la chanson kabyle (Aït Menguellet,
Chérif Kheddam, tradition courtoise de l’izli), la poésie berbère, les questions d’identité, la situation des femmes… Elle s’est particulièrement penchée sur la vie et l’oeuvre de Jean El Mouhouv Amrouche.
TASSADIT YACINE
 
Azzedine TAZI
Azzedine Tazi est né à Fès (Maroc) en 1948. Il est détenteur d’un doctorat en littérature moderne et exerce
actuellement en qualité de professeur de l’enseignement supérieur à l’Ecole supérieure des enseignants de Tétouane. Il a publié dix-huit romans édités au Maroc, en Algérie, en Syrie ainsi qu’en Egypte et au Liban. Il publie une première nouvelle avec un titre considéré comme étrange, en l’occurrence Elle miaule comme les chats. Son roman intitulé Le Départ de la mer s’est transformé en fiction produite par la télévision marocaine. Le ministère de l’Education nationale a imposé son roman intitulé El Mabaa dans le programme du tronc commun au secondaire et ses travaux ont fait l’objet de plusieurs colloques. Son roman Les Grottes a été traduit en français alors que Jours de braise a été consacré dans le «hit parade» des meilleurs 105 romans arabes publiés depuis le dernier siècle, selon le quotidien cairote El Ahram. Azzedine Tazi a écrit des études critiques axées sur l’écriture romancière, le récit ainsi que sur le discours romancier arabe.
Azzedine TAZI

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