Autour des éditions littéraires parues en 2009 à l’occasion du deuxième Festival Panafricain, le quatuor littéraire Maissa Bey, Benaouda Lebdai, Vounda Etoa Marcelin et Abdelwahab Bedjaoui se sont associés à l’idée de Rachida Moncef pour revenir sur «la littérature africaine aux éditions algériennes».
Moment fort, enrichi des interventions du public soucieux d’un accès permanent aux littératures africaines. Les programmes scolaires et universitaires ont été remis en question quant à leur contenu dans ce domaine.
Au pavillon Esprit Panaf nous avons vu passer des familles entières, animées par cette soif de la connaissance du continent et des ses lettres, tout d’abord curieux, et progressivement engagés à relever le défi de transformer Alger en plaque tournante de toutes les littératures africaines. Les auteurs ont évoqué la problématique de la mondialisation comme prétexte pour un impérialisme culturel moderne où «le moule» représente le pire des dangers face aux identités multiples.
Passage obligé du continent noir au continent blanc mais l’Afrique avec toutes ses couleurs se suffit à elle-même.
Narriman-Zehor Sadouni
Esprit Panaf SILA 2011 |