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RENCONTRE - DEBAT SILA 2011
sila presentation salon international du livre d'alger

RENCONTRE-DÉBAT
L’avenir de la littérature en langue française au Maghreb et au Machrek


La littérature francophone au Maghreb et au Machreq s'inscrit dans un contexte historique différent, mais avec un devenir semblable, ont estimé, vendredi à Alger, des écrivains algériens et libanais.

S'exprimant lors d'une conférence- débat sur le thème «Le devenir de la littérature en langue française au Machreq et au Maghreb», dans le cadre du 16e Salon international du livre d'Alger, ces écrivains ont abordé l'apparition des littératures d'expression française dans ces deux régions du monde et tenté d'apporter des éclairages sur leur évolution ainsi que sur leur devenir à l'ère de la mondialisation.

Le contexte historique de la naissance de ces littératures d'expression française, une langue étrangère au pays d'origine de leurs auteurs a aussi été évoqué par les écrivains pour rappeler la particularité de chacune des deux régions. A ce propos, l'écrivain libanais Charif Majdalani a expliqué que «l'introduction des littératures francophones au Machreq et au Maghreb est liée à l'histoire de chacun des deux blocs : choix délibéré au Liban, la littérature francophone a suivi, au Maghreb, le processus de la colonisation».

A ce propos, le journaliste et écrivain algérien Salah Guemriche a fait sienne la célèbre phrase du père de Nedjma pour qui «la langue française reste un butin de guerre», considérant que ce butin est «plus qu'un butin, elle est (langue française) un acquis et un bien précieux, actuellement». «Sans la littérature francophone, la littérature française serait orpheline», a-t-il estimé.

L'universitaire algérien Lakhdar Maougal a ajouté, dans le même sens, que les premières littératures algériennes d'expression française véhiculaient une «sorte de résistance à caractère guerrier durant la période coloniale». «Ses auteurs s'en sont emparé pour affirmer une identité, même si la littérature porte, avant tout, un message de paix», a-t-il dit.
A cet égard, l'écrivain Majdalani a tenu à rappeler que les écrivains libanais d'expression française «ne se sont jamais inscrits dans une logique de colonisés», estimant qu'ils étaient dans un rapport «pacifié» avec la langue française, comparativement à leurs confrères algériens. Ces approches différentes ont rendu, selon lui, la littérature algérienne de langue française «plus intéressante» que la littérature libanaise.


Source : Le soir d'Algérie
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