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ABU SAMRA SILA 2011
sila presentation salon international du livre d'alger

"L’ECRITURE LITTERAIRE N’EST PAS BATIE SUR DES VERITES"
Personne n’aurait pensé à écrire un roman ou un poème si le monde était fait de bonheur et de paix


Le lieu, l’enfance et la critique littéraire. A cela, il faut ajouter la poésie. Des thèmes abordés, dimanche après-midi, au XVIe Salon international du livre d’Alger (Sila) qui se tient jusqu’au 1er octobre prochain sous les chapiteaux de l’esplanade du 5 Juillet à Alger. Le lieu, l’espace ou l’endroit, d’abord.

Les romanciers libanais, Hassan Daoud et Mohamed Abu Samra, en ont parlé avec sincérité dans un débat sur «l’intimité du lieu» dans l’écriture littéraire.  «Certains me parleront du lieu dans mes écrits. Je pense que cela relève des polémiques que les critiques aiment bien soulever. On peut débattre sur ‘‘l’espace’’ dans le roman arabe, et on n’aboutira à rien qui puisse ressembler à des lignes fixes.

L’écriture littéraire n’est pas bâtie sur des vérités, elle s’articule autour de l’interférence entre illusions et réalités. J’élève les illusions au niveau des faits réels. Certains critiques refuseront cette idée», a estimé Hassan Daoud, auteur du célèbre roman Binayet Mathild (L’immeuble de Mathilde).

S’il  a reconnu que les souvenirs et la nostalgie étaient partout présents dans ses romans et nouvelles, il a estimé que l’écriture littéraire n’a, en principe, pas de règles. «C’est une écriture angoissée et personnelle», a-t-il noté.

«Si tout allait bien dans le monde, on n’aurait pas eu besoin d’écrire des romans ou de la poésie. Le roman est une tentative d’évoquer le vécu, fait de problèmes, de concessions, de tempêtes, d’émotions et de contradictions. Le roman donne une image sur ce monde», a enchaîné Mohammed Abu Samra.

L’auteur de Sukkan Essour  (Les habitants du mur) a confié que sa propre vie est distribuée en fragments sur celle des personnages de ses romans. Selon Hassan Daoud, les critiques arabes n’ont été d’aucune aide pour l’écriture arabe et pour les auteurs. Il est remonté jusqu’à la dynastie omeyyade pour relever que la critique de la poésie classique de cette époque était plus élaborée. «Cela peut paraître provocateur, mais j’apporte mon témoignage comme romancier. Donc, je sais de quoi je parle», a-t-il appuyé.

Fayçal Métaoui
Source : EL WATAN
ABU SAMRA
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Mohamed Abu Samra et Hassan Daoud
 
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